Le réseau santé vie sociale
Initialement appelé ‘Réseau Santé Précarité’, le Réseau Santé Vie Sociale a été créé en 1996. Le changement de nom s’est opéré au moment où l’activité de réseau s’est développée en direction de la population.
Les objectifs
Ø Favoriser l’accès aux droits et aux soins des populations fragilisées et défavorisées notamment les publics allocataires du Revenu de Solidarité Active et les jeunes.
Ø Développer la prévention et la démarche de promotion de la santé auprès de ces populations
Ø Soutenir les professionnels en charge des publics précités
Ø Permettre aux populations ciblées une meilleure prise en compte de leur santé par une démarche participative
Ø Développer l’information et la communication auprès des publics et des professionnels
Groupe de travail thématique : La lutte contre les violences conjugales
Depuis 2005 des acteurs de santé du Pays Cévennes (élus, professionnels, bénévoles) se sont regroupés autour des problématiques des violences conjugales et des enfants exposés à ces violences, à travers des groupes de travail structurant une dynamique partenariale solide sur le territoire, qui s’inscrit dans un décloisonnement des secteurs (libéral, hospitalier, associatif, institutionnel) et des champs (sanitaire, social, médico-social, justice, forces de l’ordre…) et rassemble de nombreux acteurs locaux : L’association La Clède, le CIDFF 30, l’association La Gerbe (Ferme Claris), les centres sociaux, le Conseil Départemental (PMI, ASE, SST), la CAF, le SIAO-115, la PJJ, les acteurs de la justice (barreau des avocats d’Alès, tribunal d’Alès, association AGAVIP), les forces de l’ordre (police et gendarmerie), les médecins et infirmiers libéraux, l’hôpital (Pôle des urgences, maternité et pédiatrie) etc...
Cette dynamique partenariale, accompagnée et animée par le Réseau Santé Vie Sociale, œuvre à l’élaboration d’outils (repérage…),
à la mise en place de sessions de sensibilisation/formation à destination des professionnels (médecins, internes, sages-femmes, travailleurs sociaux…), et accompagne le développement d’une culture commune et l’interconnaissance des acteurs en faveur d’une meilleure articulation des dispositifs, et d’une meilleure lisibilité du « parcours » des victimes de violences conjugales sur le bassin alésien. L’évaluation de cette dynamique partenariale, financée par la fondation de France en 2016, a permis de dégager plusieurs perspectives, qui constituent les axes de travail prioritaires pour les années à venir
- La poursuite des actions de sensibilisation et de soutien aux pratiques professionnelles
- La définition d’un parcours pour les personnes prises dans des contextes de violences intrafamiliales
- Le soutien au développement du travail en direction des auteurs de violences, dans l’optique d’une approche systémique des violences conjugales
Le groupe référent violences conjugales
Pour soutenir la mise en œuvre de ces axes un « groupe référent» de cette démarche est constitué, composé de professionnels du réseau, engagés de longue date dans la dynamique et souhaitant s’engager plus particulièrement dans l’animation des actions de sensibilisation et dans la définition stratégique et la mise en œuvre d’un parcours de prise en charge pour les personnes victimes de violences conjugales
Objectifs :
- Soutien pratiques professionnelles/sensibilisation
- Elaboration de parcours de prise en charge : victimes (dont les enfants), auteurs
- Pilotage projet réseau opérationnel VIF Cévennes autour des violences conjugales et intrafamiliales
- Animation dynamique partenariale autour des violences conjugales et intrafamiliales
Une dynamique opérationnelle : Les séances de concertation technique VIF Cévennes
Dans le cadre du diagnostic du Contrat Local de Santé du Pays Cévennes, les acteurs du territoire (professionnels, élus, bénévoles) constatent que malgré un important travail de concertation partenariale et le développement d’une culture commune autour des violences intrafamiliales, encore trop des situations mal repérées ou accompagnées se dégradent là où une coordination plus efficiente aurait pu permettre un meilleur accompagnement des situations, et peut être éviter des drames.
Aveline JARRY
Coordinatrice du Réseau Santé Vie Sociale
